mardi 18 mars 2014

Trafic d'armes : comment l'enquête a commencé

67 interpellations en France, dont en Languedoc-Roussillon ce matin, 350 armes saisies (300 de poing, 50 d'épaule), un trafic d'envergure d'armes et de pièces détachées est en cours de démantèlement, sous la houlette d'une juge d'instruction de Perpignan. Un arsenal impressionnant (notre photo). Ce sont les gendarmes de la section de recherches de Montpellier, de la brigade de recherches de Perpignan et les douaniers du service national des douanes judiciaires (SNDJ) de Toulouse qui ont frappé à l'aube. L'enquête a démarré, en fait en mars 2012, lorsque le procureur de Perpignan a saisi la brigade de recherches de la gendarmerie de Perpignan pour poursuivre de premières investigations sur des activités illégales d'un ex-armurier ayant pignon sur rue dans les Pyrénées-Orientales. Il venait d'être arrêté par des douaniers pour l'importation et la détention d'armes prohibées. Quelques dizaines d'armes seulement. Depuis deux ans, discrètement, gendarmes et douaniers examinaient les transactions de cet ancien armurier via son site Internet : il aurait ainsi effectué 1600 transactions portant sur la vente de centaines d'armes à feu non démilitarisées et accessoires idoines, dont des chargeurs. Des acheteurs de Marseille, de Corse, d'Allemagne et d'Autriche liés au grand banditisme ont été identifiés. Ils font partie des 67 suspects placés en garde à vue un peu partout en France.
JMA

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire