Le Procureur général près la cour d'appel de Montpellier a requis des condamnations nettement à la baisse hier après-midi devant la chambre correctionnelle des appels contre deux gendarmes de la section de recherches de Montpellier, qui ont démissionné depuis et qui avaient écopé de 18 et 10 mois de prison avec sursis devant le tribunal correctionnel de Montpellier pour "extorsion avec violence" envers quatre salariés d'un concessionnaire auto ayant pignon sur rue à Montpellier, au Crès et à Nîmes, condamné en première instance à 18 mois de prison avec sursis. Contre les deux ex-gendarmes, le Procureur général a requis 6 mois de prison avec sursis et la non inscription de leur peine au bulletin numéro 2 du casier judiciaire, "afin qu'ils puissent se réinsérer". Amis de ce garagiste-concessionnaire automobile, les deux gendarmes sont soupçonnés d'avoir joué les gros bras pour obliger 4 employés à signer leur lettre de démission, sans percevoir d'indemnités. Les avocats de la défense ont plaidé la relaxe. Arrêt mardi 24 juin.
JMA
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