mardi 1 juillet 2014

FLAG/ Drogue destinée à la cité Paul Valéry à Montpellier

EXCLUSIF SCOOP 34

11 kilos d'herbe de cannabis de bonne qualité et 17 000 euros en liquide ont été saisis ces derniers jours lors d'une opération menée par les gendarmes du groupe des stupéfiants de la section de recherches de Montpellier. Un convoi go slow qui revenait d'Espagne avec la drogue a été intercepté en flagrant délit dans la commune de Claira, au nord de Perpignan (Pyrénées-Orientales), où les trafiquants présumés effectuaient une halte, avant de remonter jusqu'à Montpellier. Le shit était destiné à alimenter les consommateurs du quartier Paul Valéry, cette cité ouest de la capitale régionale située sur la route de Lavérune, du côté du Pas-du-Loup. Un repris de justice montpelliérain y avait installé un réseau de vente de cannabis qui commençait à s'étendre. Avant l'interception de cette drogue à Claira, cinq précédents voyages en go slow avec toujours le même nombre de kilos de haschish sont imputés au dealer et à ses complices. 5 hommes ont été interpellés lors du "flag" et mis en examen par un juge d'instruction du tribunal de grande instance (TGI) de Montpellier, notamment pour "importation de stupéfiants en bande organisée" et 3 ont été placés sous mandat de dépôt, dont le cerveau présumé du trafic, en résidence à la cité Paul Valéry.
 3 voitures
"Désormais, dans le jargon de la police, de la gendarmerie, des douanes et de la justice, nous appelons un go slow l'importation de drogue à bord de véhicules du point d'achat à celui de la livraison sans vitesse excessive, avec des haltes, contrairement au go fast, beaucoup plus connu qui consiste à transporter la drogue sans aucune pause, à toute vitesse à bord de voitures volées le plus souvent et avec destruction des barrières aux péages d'autoroute" révèle à scoop34 un officier de gendarmerie. Le principe du go slow est identique au go fast. Les trafiquants du quartier Paul Valéry utilisaient 3 voitures, une ouvreuse pour prévenir d'éventuels contrôles routiers, celle où était dissimulée la drogue et le véhicule qui fermait le convoi. Les gendarmes de la section de recherches de Montpellier avaient discrètement placés sous surveillance et sur écoutes téléphoniques ces trafiquants d'ici qui auraient donc écoulé en quelques mois quelque 50 kilos d'herbe de cannabis.
Jean-Marc Aubert

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