C'est un tatouage qui a permis d'identifier l'homme d'une cinquantaine d'années, Patrick I., employé à l'hôpital de Sète, dont le cadavre a été découvert jeudi matin dans une galerie souterraine de l'armée de terre sur le Mont Saint-Clair à Sète. Ce précieux indice matériel -les proches de la victime ont formellement reconnu le tatouage- n'a pas été détruit par les flammes, car le corps a été calciné en partie. L'autopsie pratiquée aujourd'hui devrait confirmer l'identification de la victime, qui a été tuée d'au moins une décharge de chevrotine et un projectile l'a atteint à la tête. Dès lors, l'utilisation d'un fusil de chasse et de ce type de munition excluait la piste d'un règlement de comptes lié au grand banditisme.
Une femme
Des éléments en possession des policiers du SRPJ de Montpellier qui enquêtent depuis la brutale et inexpliquée disparition de la victime, fin juin dernier, conforteraient d'ailleurs l'hypothèse d'un guet-apens, qui n'est pas lié au banditisme. Le Sétois avait rendez-vous avec une femme près du cimetière de Py le jour de sa disparition et probablement de l'homicide. Son corps a été retrouvé à proximité de ce cimetière. L'homme s'y était rendu en scooter, qui a été retrouvé fin juin, ainsi que son téléphone portable, ce qui avait paru inquiétant au parquet de Montpellier pour déclencher une enquête.Ce meurtre pourrait relancer spectaculairement la mort d'une femme en 2009 à Sète. Son décès avait été classé en suicide...
JMA
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